Touche pas à mon bilan !

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Selon un post écrit sur le site officiel de la liste du Parti socialiste, Macron aurait donc un plan secret pour « casser » l’AEFE et la « démanteler ». Rien que ça !

J’entends les critiques qui ont été adressées au gouvernement sur les économies qui ont dû être réalisées du fait de l’« insincérité » du budget 2017 décidé par le gouvernement PS l’année dernière. En parlant d’insincérité, j’emploie les mots du président de la Cour des comptes, ancien membre du PS et qui ne peut donc pas être soupçonné d’ultra-libéralisme. Toutefois, ces critiques ne résistent pas à l’analyse de ce qu’il s’est passé ces cinq dernières années.

Pour commencer, il n’est jamais agréable de faire des coupes, mais il est encore moins agréable de transmettre à ses enfants les dettes qu’on n’a pas réussi à payer soi-même.

J’ai 34 ans et j’espère que ma génération sera la première à pouvoir regarder la génération à venir en face en lui transmettant un pays avec une dette supportable.

C’est ce à quoi le gouvernement s’emploie en ne publiant pas de lois de finances rectificative mais en prenant des décisions comme celles critiquées aujourd’hui.

Par ailleurs, même à considérer que l’on puisse se servir sans fin dans les caisses de l’État, le texte de la liste PS est assez similaire à celui-ci :

Le programme 185 porte notamment sur les crédits destinés à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), qui voit ses subventions diminuer alors que le nombre d’élèves dans le réseau ne cesse d’augmenter. C’est une baisse tendancielle comme le montre le dernier rapport de la Cour des Comptes : le total des crédits budgétaires représente une baisse de 8,16% entre 2012–2015.

Voilà l’analyse que faisait un ancien député socialiste de la politique du Président Hollande ces cinq dernières années.

Pour résumer, ce qui a été fait était nécessaire et le PS peut difficilement pousser des cris d’orfraie au regard de la politique qu’il a mené pendant les cinq dernières années.

Mais La République En Marche n’est pas là pour jeter la faute sur ceux d’avant comme les présidents Hollande et Sarkozy l’ont fait avec leur prédécesseur respectif.

Nous sommes des femmes et des hommes du centre, de gauche et de droite, décidé.e.s à mettre en œuvre un programme de transformation profond avec tous ceux qui en ont assez des demi-mesures et des chicaneries droite — gauche.

Loin de vouloir démanteler l’AEFE, le président de la République s’est engagé à préserver ses crédits.

Dans le programme sur l’enseignement de notre liste « Ensemble, une force pour les Français de l’étranger », l’AEFE y a une place centrale, car nous souhaitons évidemment la préserver. Mais cela ne veut pas dire que nous resterons statiques en regardant les moyens diminuer pendant que les besoins augmentent comme cela a été le cas dans le passé.

Au contraire, nous serons pragmatiques pour trouver des solutions nouvelles en matière d’éducation. Ainsi, partout où cela est possible, d’autres établissements doivent ouvrir leur porte, et des offres complémentaires à l’AEFE doivent être développées : label FrancEducation, dispositif FLAM, CNED.

Nous voulons également impliquer davantage les parents d’élèves, les anciens élèves et les élus consulaires dans le réseau éducatif. Par exemple, notre liste propose que les représentants des parents d’élèves passent à un quart des représentants dans la composition de la gouvernance de l’AEFE.

Nous avons un cap. Il ne nous manque qu’une seule chose, c’est un bilan et vous l’aurez dans cinq ans :)