Elu UDI à l’étranger, j’ai décidé de soutenir Emmanuel Macron
Militant centriste depuis plus de douze ans, je voterai pour Emmanuel Macron lors du premier tour de l’élection présidentielle. Le président d’En marche ! est le seul à pouvoir faire gagner nos idées dans quelques semaines.
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— Thierry Masson✏️ (@thierryEU) 31 January 2017
D’abord l’idée européenne. Pas celle de l’inter-gouvernementalisme prôné par François Fillon, qui veut « une France souveraine dans une Europe respectueuse des Nations », mais celle de l’Europe fédérale que nous défendons depuis toujours et dont Emmanuel Macron a repris le flambeau.
Ensuite celle d’ouverture sur les autres. La République doit organiser le vivre-ensemble et non imposer à tous une identité unique et figée. Les conservateurs (de droite comme de gauche) choisissent de rythmer le débat par des polémiques sur les préférences vestimentaires ou alimentaires, au lieu de lutter efficacement contre la radicalisation. Nous devons leur opposer la loi de 1905, qui garantit à toutes et à tous la liberté de conscience et le libre exercice des cultes.
Enfin, la libération de notre économie. La France n’a plus d’autre choix que de se réformer. Non pas en utilisant les recettes d’hier, de façon brutale comme le propose le candidat de la droite ou via des mesures non-financées comme le promet le candidat de la gauche, mais en imaginant le modèle de demain. Emmanuel Macron souhaite privilégier le risque par rapport à la rente, sait que le numérique et la robotisation de l’économie apportent plus d’opportunités que de dangers et place les nouvelles technologies au cœur de sa vision.
Pour défendre ces idées, les centristes ont toujours eu un candidat à l’élection présidentielle, et ce depuis 1958 : de Jean Lecanuet à Alain Poher, de Valéry Giscard d’Estaing à François Bayrou. À chaque élection, nous avons levé haut le drapeau européen quand d’autres le mettaient en berne. En 2017, aussi, nous devons offrir une alternative progressiste aux conservateurs de gauche ou de droite. Et en plus, cette fois, nous pouvons gagner.
Délégué consulaire UDI depuis 2014 dans la circonscription de Belgique, je suis convaincu que les Français qui vivent au Benelux se retrouvent dans la vision d’Emmanuel Macron. Ces Français ont l’Europe chevillée au corps. Pour eux, elle représente d’abord la liberté de circuler et de s’installer partout où ils le souhaitent. Ils savent aussi que les réformes décidées sur la base d’un large compromis entre plusieurs partis sont parfois plus fortes que les demi-mesures adoptées ces dernières années en France avec des majorités repliées sur elles-mêmes.
Les Français de Belgique ont vu le mariage ouvert aux couples homosexuels il y 14 ans, alors qu’en 2017 François Fillon veut abolir l’adoption plénière pour les couples homosexuels. Les Français du Luxembourg ont découvert la puissance réformatrice d’un Xavier Bettel devenu Premier Ministre à 40 ans, l’âge de Macron. Les Français des Pays-Bas voient l’extrême-droite monter, comme en France. Ils savent que pour la battre, il ne faut pas reprendre et imiter son discours, mais, au contraire, avoir le courage de dénoncer la démagogie de ses solutions, d’accepter le monde tel qu’il est et de transformer notre pays.
Je suis convaincu qu’Emmanuel Macron est le plus à même de défendre ces idées. Il peut atteindre le second tour de l’élection présidentielle. Il nous revient à nous, progressistes du centre, de droite et de gauche, de le porter à la victoire.